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006, les douze élus de la minorité hongroise réclamaient un retour à une plus grande autonomie,

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es autonomes » du Kosovo et de la Voïvodine. La Constitution communiste yougoslave de février 1974 donnait à ces deux provinces une autonomie totale vis-à-vis de la Serbie proprement dite « la centrale », ainsi qu'une représentation directe, à « égalité de droits », dans les instances fédérales.
Slobodan Milošević a mis fin à cette autonomie, en Voïvodine en 1988 par un coup d'État connu sous le nom de « révolution des yaourts »[réf. nécessaire], et, en mars 1989, au Kosovo, par un coup de force militaro-policier, officiellement appelé « suspension de l'autonomie du Kosovo ». La Constitution de la République de Serbie, entrée en vigueur en 1990 alors que Milošević en était le président, entérinait cette double annexion, rétablissant pour le Kosovo l'ancienne appellation, supprimée en 1968 de « Kosovo et Métochie » (en serbe : Косово и Метохија) et Kosovo i Metohija – en serbe, Kosovo signifie le « Pays des merles » et Métochie, mot d'origine grecque, désigne les possessions territoriales de l'Église.
Avant l'adoption de la nouvelle constitution en 2006, les douze élus de la minorité hongroise réclamaient un retour à une plus grande autonomie, refusée par Belgrade et les 108 autres élus de Voïvodine, qui, précisément, alléguaient le projet de nouvelle Constitution pour la Serbie. Et, de fait, la nouvelle constitution fut adoptée par référendum en octobre 200640. De leur côté, une majorité d'Albanais du Kosovo, en application supposée du texte de 1974, réclamait l'indépendance ; proclamée une première fois en octobre 1991 à l'issue d'un référendum parallèle tenu en septembre, elle ne fut pas reconnue par la communauté internationale. La résolution 1244 du 10 juin 1999 reconnaît l'appartenance du Kosovo à la République fédérale de Yougoslavie dont la Serbie est l'État successeur ; par ailleurs, cette résolution présentait le statut de la province comme provisoire. Depuis ce texte, le Kosovo est géré par la MINUK (UNMIK en anglais), administration de l'ONU et, en vertu des accords de Kumanovo, occupée par la KFOR, soit 18 000 hommes venus des pays de l'OTAN.
Le 17 février 2008, le Kosovo a déclaré unilatéralement son indépendance. Cette indépendance n'a pas été reconnue par Belgrade5, la communauté internationale, quant à elle, est très divisée sur la question5.
Situation actuelle (de jure)[modifier | modifier le code]
Au nord du pays, se trouve la province autonome de Voïvodine (en serbe : Аутономна Покрајина Војводина et Autonomna Pokrajina Vojvodina), qui s'étend sur 21 506 km²41. Cette province dispose d'une Assemblée42 et d'un gouvernement43. Les dernières élections provinciales ont eu lieu le 11 mai 2008.
Du point de vue du gouvernement serbe et de la constitution44, il existe au sud du pays une seconde province autonome : le Kosovo et Metohija, encore appelé Kosovo et Métochie (en serbe : Косово и Метохија et Kosovo i Metohija), qui couvre une superficie de 10 887 km²41.
La Serbie centrale (en serbe : Це

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erbe sur trois ne vit pas en Serbie, dont 4 millions ont la nationalité serbe38.
Répartition de la population par nationalités (Kosovo inclus)[modifier | modifier le code]
Sur un total de 10 120 666 habitants (Kosovo inclus), la Serbie comptait en 2002 8 902 838 Serbes, soit 82,86 % de la population39.
Répartition de la population par nationalités en Serbie
Nationalité    Nombre    %
Serbes    8 902 838    82,86
Hongrois    293 299    3,91
Bosniaques    136 087    1,82
Roms    108 193    1,44
Yougoslaves    170 721    1,08
Croates    30 602    0,94
Monténégrins    99 049    0,92
Albanais    41 647    0,82
Slovaques    59 021    0,79
Valaques    40 054    0,53
Roumains    34 576    0,46
Macédoniens    25 847    0,35
Bulgares    20 497    0,27
Bunjevci    20 012    0,27
Musulmans    19 503    0,26
Ruthènes    15 905    0,21
Ukrainiens    5 354    0,07
Inconnus/Autres39

Organisation administrative[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Subdivisions de la Serbie.


Carte administrative de la Serbie, de jure 2008
Provinces[modifier | modifier le code]
Historique[modifier | modifier le code]
La Serbie, de même que les autres États issus de l'ex-Yougoslavie, a hérité des frontières délimitées par la période titiste, incluant les deux « Provinc

grand nombre de pays des Nations-unies en premier lieu, la Russie, la Chine, le Brésil, l'Argentine, la Grèce et l'Espagne tandis qu'une autre partie de la communauté internationale guidée par l

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es étrangères de Serbie, reconnaît officiellement l’indépendance du Monténégro et signe le 22 juin, avec son homologue monténégrin, un protocole d’accord pour l’établissement de relations diplomatiques entre les deux États.
Quant au Kosovo, son statut reste en suspens: occupé par la KFOR, c’est déjà un État albanais sur le terrain, mais officiellement, il fait encore partie de la Serbie. Celle-ci propose une large autonomie, l’UÇK revendique toujours l’indépendance et la réunion avec l’Albanie.
Le 17 février 2008, les kosovars albanophones (environ 90 % de la population du Kosovo) proclament unilatéralement l’indépendance du Kosovo. Les Serbes du Kosovo, ainsi que la Serbie, s’opposent farouchement à cette indépendance estimée illégale en raison entre autres de la résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies qui soutient « la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Serbie au Kosovo ». En octobre 2008, l'Assemblée générale des Nations-Unies autorise la saisine de la Cour internationale de justice pour trancher la question de la légalité de cette indépendance. La Serbie a sur ce point de vue le soutien d'un grand nombre de pays des Nations-unies en premier lieu, la Russie, la Chine, le Brésil, l'Argentine, la Grèce et l'Espagne tandis qu'une autre partie de la communauté internationale guidée par les États-Unis suivis de l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne et l'Italie, a reconnu le nouvel État. Les Serbes du Kosovo, majoritaires au nord de Mitrovica, refusent l'indépendance, sans pour autant réclamer leur rattachement à la Serbie, ce qui équivaudrait à une reconnaissance de jure d'un Kosovo détaché de la Serbie.
Articles détaillés : Partie nord du Kosovo et Relations entre le Kosovo et la Serbie.
Vers l'adhésion à l'Union européenne[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Procédure d'adhésion de la Serbie à l'Union européenne.
Le 22 décembre 2009, la Serbie effectue une demande d'adhésion formelle à l'Union européenne6.
Le 25 octobre 2010, le Conseil des ministres fait franchir une première étape vers l'adhésion en annonçant la transmission de la candidature à la Commission européenne. Cette décision fait suite à la volonté d'apaisement des relations avec le Kosovo, que la Serbie a manifestée en signant à l'ONU une résolution appelant au « dialogue »36.
Depuis le 1er mars 2012, les 27 pays de l'Union européenne ont décidé d'octroyer à la Serbie le statut de candidat37.
Démographie[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Démographie de la Serbie et Recensement de 2011 en Serbie.
La Serbie compte 7 120 666 habitants (recensement de 2011). La diaspora serbe résulte de départs volontaires ou de migrations forcées, voire d'expulsions violentes (voir migrations serbes). Il y a actuellement 3,5 à 4 millions de Serbes de la diaspora dans le monde, sur 12 à 13 millions de Serbes dans la monde, un S
 
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